Et je retourne les pages de notre passé,
Je les tourne parce que les dates se succèdent, je mœurs d'envie de t'envoyer un message. J'ai envie de savoir comment tu vas.
Reste t-il une flamme, une étincelle dans le fil des années ?
Impossible de savoir.

Il y aurait certainement une déception derrière tout cela.

Je ne préfère pas savoir.
Jamais.

Le moment où j'ouvre les yeux, celui ou le soleil se lève. Celui du moment où la courbe de la route fait apparaitre un paysage blanc et gelé. La lune est transparente. Tu t'es endormie quelque part sur les lignes de ton journal. Des pages de mots trainent encore quelque part dans un endroit que tu tiens secret, témoins passifs, fichiers oubliés, vie passée.
J'ignore désormais le temps.
Ces désires et ces morsures pénètrent encore dans ma peau. C'était l’effacement plus de mots, plus de sentiments. Ils nourrissaient les secrets bien gardés, du monde des mille et une nuit. Et la douleur électrique plante de nouveau ses crocs entre chair et peau, jusqu'à ce que le cœur s'arrête. Et de nouveau la vague enfonce sa lame, jusqu'à ce que la souffrance soit insupportable.





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