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"La vie est un déséquilibre permanent" dixit une vague connaissance, et c'est ce qui est beau au final. C'est vrai et heureusement car cela permet de ne jamais se tenir sur son quant à sois voire se reposer tout court sur ses deux oreilles. Le bon déséquilibre est un moteur familial.

Heureusement, parce que nous sommes partis pour quelques mois de déséquilibre.

Je suis devenue une espèce d'alien. Je m'adapte, ma vie est bizarre et complètement atypique mais on finit par s'habituer, je m'adapte. De l'extérieur, tout parait fouilli brouillon mais en réalité je m'en sors pas mal.

J'ai essayé de résister aux sacro-saints principes de la perfect mum mais au final, même sans trainer dans des groupes de parole, je finis par regarder les fameux forums qui sont sensés faire du pédopsy de base.

Ce constat permet de se dire : mais comment c'était avant ?

Je me rappelle une époque ou je me nourissais de mauvais déséquilibres (un peu comme le gras), je n'avançais pas, cherchant mille excuses pour gagner du temps. Parfois je me demande si j'avais vraiment conscience de tout cela, étais je à ce point insouciante ? c'est un peu comme dans ce bureau, je laisse pourrir pour avoir ma porte sortie une fois que j'aurai préssé toutes les possibilités.

En connaisance de causes et de conséquences.

Aurai je été heureuse ? non. La réponse est sans appel.

Mais cette période incertaine est un des rouages de ma vie, que je ne néglige pas.

J'aime cependant voir mes ennemis tomber les uns après les autres.

En même temps les ombres sont parfois un peu difficile à disciper. Je suis un peu plus fatiguée que d'habitude, bientôt nous allons migrer et c'est avec soulagement que je vais encore voir une étape passer.


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