Je ne vais vous faire le coup du journal d'un confiné, ici cela n'aurait intérêt. Au jour d'aujourd'hui sont totalisés 15 cas pour la plupart d'origine extérieure.
Le contexte est lui aussi différent, surtout économique, le système est loin d'être celui de la métropole. Des gens comme nous sont coincés, car seuls et sans aide. Les fonctionnaires d'état et les salariés se croient en vacances mais il est clair que les gens qui travaillent pour eux mêmes qui restent à la maison ont du souci à se faire.
C'est con, nous venions juste de retrouver un rythme correct et nous pouvions envisager de prendre des vacances.
Les journées s'écoulent avec la peur de ne plus pouvoir assurer les mois prochains.
La famille, pas la mienne qui est déjà aux cieux, mais celle de mon mari est aux abonnés absents. Depuis notre départ elle avait déjà décidé de nous faire payer le prix fort, je ne réponds plus depuis plusieurs mois à leurs demandes de nouvelles.
J'ai depuis bien longtemps arrêté de rêver.
Des épidémies j'en ai vu passer, celle-là n'est qu'une parmi d'autres qui viendront bien assez tôt pour nous rappeler à quel point finalement rien ne change malgré le progrès.
C'est triste de devoir en arriver à lire des gens qui racontent leur quotidien enfermé dans leur appartement en train de se plaindre.
Je ne deviens pas vieille je le suis déjà, après tant de guerres et de batailles .

Commentaires

Articles les plus consultés