I hate, I love you - Gnash, Olivia O Brien









J'ai toujours cette envie d'écrire au mauvais moment, tout porte à croire que seul le bruit me permet de me concentrer mais il n'est pas forcément propice aux fils conducteurs.

Au début, lorsque je suis arrivée, je me faisais des débriefs intérieurs, je me demandais souvent comment j'allais appréhender ce fil de vie coupé avec la métropole. Pour être franche, je me suis toujours posée la question de ce qui s'était concrètement passé après qu'il m'aie raccroché au bout du nez.

Si j'ai en apparence effacé cette partie de ma vie, plus de 10 ans après, au delà des fantômes de mes nuits, il reste encore un truc indéfinissable.

J'entends déjà hurler les sirènes du présent qui me rappellent que les compteurs ont été remis à zéro. Je crois que je ne supportais plus de devoir rouler ou fouler les endroits du passé, j'y associais beaucoup trop d'images.

J'apprécie de pouvoir fouler des endroits qui ne produisent plus ses souvenirs. Je haïssais de de devoir emprunter la route pour aller chez ma mère, j'aurai mal vieilli d'y rester enfermée dans une souffrance sous forme de couteau planté.
Comme je suis le genre de personne qui ne réitère pas forcément les évènements du passé, j'en conclus que de prendre de bonnes claques ça n'a jamais fait de mal.

Je savoure simplement ma capacité à rebondir même face aux évènements de la vie. Je crois aussi que nous avons su occulter tout cela et le fait d'avoir vécu à l'envers, d'avoir fait un peu dans de désordre de la vie n'est pas anodin dans ce parcours.

Belle journée !

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