Sia - Clap your hands









Je ne sais si j'attendais ce moment avec impatience ou si simplement cette "dead line" va me pousser enfin à envisager mon avenir professionnel avec plus de sérieux, bref, je suis en fin de droits acquis par ma période travail de l'année dernière.
Là encore une belle différence avec la métropole, au bout de 9 mois, plus rien, nada, que dalle.  Je ne regrette pas d'avoir bénéficié du système d'assistanat Français mais entre les 10 semaines de congés Rtt incluses et les droits acquis que tu conserves pendant moult années, et la carte vitales qui évite d'avancer les frais de consultation, je ne visionne pas le journal télévisé de la même façon.
Et maintenant comme le dirait la chanson ?

Je crois que dans ma situation, il faut faire preuve et oeuvre de réflexion car cette fois ci il va être assez ardu de trouver quelque chose. Sans parler de la quadrature du cercle du logement qui reste encore une fois un point important.
Je n'arrive pas à libérer du poids d'être la fille sans boulot, parce qu'en même temps avoir un salaire c'est loin d'être désagréable.

Ensuite, quand vraiment, je ne sais pas, je mesure encore une fois le parcours effectué et le résultat concret sur nos vies et je ne me verrai pas rentrer pour tout l'or du monde. Entre, les journées d'automne qui s'annoncent, les lieux trop familiers qui m'évoquent encore tant de détails du passé. Si j'étais resté la roue n'aurai pas tourné dans le bon sens, elle aurait certes tourné mais pas sans grincer.

Même, si je ne suis pas une salariée, je suis riche de toute cette expérience. Je ne me sens ni dans le camp des expat qui restent deux ou trois ans et qui sont "imbitables" , je n'arrive pas à me fondre non plus dans la culture, sauf rien que de savoir que l'on va voter pour un Président qui sera bien trop loin pour se préoccuper de ses semblables au fond du Pacifique me fait ressentir cet éloignement. J'ai envie de dire qu'à part la famille, la métropole a bien fini pas nous oublier, les mails restent lettres morte et l'envie de répondre s'éloigne.

A part ça, ce n'est pas la rentrée puisque décalage oblige nous somme presque au printemps avec 30 degrés à midi et un soleil qui crame littéralement la peau.  Go to the beach !

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