My hometown - Bruce Springsteen









On attaque déjà le mois de novembre, et le temps continue à passer super vite, il fait déjà très chaud et ce dès le matin. J'ai encore peu de temps à consacrer à l'écriture parce que j'ai besoin d'un peu de silence donc de concentration et c'est rare ici.

Après mure réflexion, plusieurs entretiens et une discussion intérieure avec moi même j'ai choisi de ne pas retourner vers le salariat. Dépenser une fortune pour employer une personne qui va gagner plus que moi, courir dans tous les sens et subir les foudres de la hiérarchie (homme ou femme) je pense que j'ai assez donné depuis des années. J'ai besoin de gérer mon emploi du temps à ma guise et de ne pas m'enfermer dans un bureau. Juriste, pas vraiment, plus tellement, j'ai bien aimé pour l'aspect intellectuel. L'humain est une autre page, courir après le lapin blanc c'est fini. J'ai fait aussi accessoirement l'effort du relationnel, fermer ma bouche est un exercice qui ne me convient pas, je devient très maladroite face à mon interlocuteur et je transpire d'hypocrisie.

Côté immobilier, c'est encore en pause. J'ai visité des maisons, j'avais vraiment flashé sur une jolie maison, mais comme d'habitude les prix sont bien au dessus de la valeur vénale réelle du bien. Quatre cent mille euros c'est vraiment une très grosse somme et ça dépasse un peu  mon échelle des prix surtout pour des biens moches, sales, avec des travaux à faire. Je suis capable à partir de simples photos de faire le tri. Le tri est somme toute très simple, entre le rien et le pas grand chose, sachant qu'il faut aussi jongler avec la connerie locale et les arnaqueurs de tous poils, il ne reste que peu de biens abordables. Il va falloir encore attendre.

Et le reste dans tout ça?
Les mots et les mails de l'extérieur.  Je m'aperçois que rien ne change, même si les gens ont continué leur vie sans nous. Enfermés dans leurs chemins de vie, frileux dans leurs mots. J'ai quitté des gens pas vraiment courageux et je m'aperçois qu'ils n'ont pas changé. Il fut un temps ou je me serai accroché aux mots et aux sentiments mais je crois qu'à un moment donné il faut jeter, virer sans oser dire à l'autre qu'il est trop con.Je suis désormais capable de gérer les mots et je teste, comme pour la pêche il suffit de lancer un hameçon et d'attendre. Et là je me suis rendue compte que la pêche ne ramène que du mauvais poisson.

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