Et souvent les mots les idées se bousculent la nuit, tout se bouscule en désordre, le passé l'avenir, des tonnes de mots qui s'alignent sans fil conducteur. Je m'en veux, je broie aussi de vieilles idées comme si mon cerveau allait les effacer d'un coup de baguette magique.
J'envie alors tous les blogs mode de la terre, ceux qui ont trois ou quatre articles en avances ou deux ou trois tenues devant. Toi tu es là comme un fantôme, tu perdures, c'est fantastique comme tous les gens que tu déteste se pointent souvent......j'aimerai mieux être poursuivie par les gens qui ont été sympas avec moi.
Il y a des jours où je t'aime encore et plus souvent encore je te déteste, je te haie de m'avoir exilée aussi loin et de la facilité avec laquelle tu as effacé le passé. Je me doute que tu ne le raconte à personne et qu'au final tout le monde que tu es merveilleux.
Moi je porte mes erreurs sur ma face ou mon visage, j'ai toujours l'impression qu'une ombre se presse sur mon visage fatigué.
Parce que mon visage et encore plus mon corps marque cette fatigue guidée par les années et ça commence à se voir.
Par ailleurs, alors que pendant des années j'ai vécu en totales autarcie, les enfants me jettent dans des univers ou je dois avancer à découvert en mentant.
l'envers du décors, vis mon passé ou vis ma vie d'avant.
Une chose est sure j'ai horreur de cette exposition, de devoir inlassablement raconter des choses qui sont un peu fausses.
J'aime être seule et réfléchir, j'ai toujours horreur me fondre dans la masse des parents mais je sais que je le fais pour mes enfants.