Il y a onze ans tu décidais de partir, j"y pense encore parce qu'on n'oublie pas, 

Il y a sept ans, j'ai fait ce que m'étais promis je suis partie assez loin pour avoir la paix, 

Aujourd'hui, je signe le dernier contrat de déménagement international afin de faire parvenir mes affaires restantes ici à Nouméa.

Il reste entre autre, tes écrits, tes courriels, tes cadeaux.

Je ne sais pas encore si je vais avoir envie d'ouvrir le carton dédié. Je n'ai aucune idée sur le type d'émotions qui vont me parcourir, ni ce que je vais faire, c'est comme plonger dans une grande inconnue.

Les émotions, je les aies encore, celles auxquelles je pense en ce moment sont issues de mes plus profonds souvenirs.

Parce que rien ne parvient à effacer ton souffle, ton corps ou tes bras, malgré tout. Même si je n'ai toujours pas perçé toutes les énigmes, même si je n'ai toujours pas résolu l'équation de ton départ.

Je suis comme ces gens qui semblent reconnaître leurs morts dans la foule.

 Toi seul pourrait combler ce vide.


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