In the Sun - Aron Wright




Il y a un an à cette même époque, nous n'avions ni logement, ni voiture. J'avais consciencieusement préparé quatre sacs et suspendu mon travail pour des jours meilleurs.
Je vais encore écrire en vrac car il est difficile de faire un bilan concret. Je n'ai absolument pas envie de revenir en arrière car j'ai de tout façon perdu tous mes repères métropolitains, je enfin" nous" avons pris à vivre  avec peu de chose avec bien souvent les moyens du bord et nous n'en souffrons pas, même si il est impossible de se passer d'un ordinateur d'internet de films, de jeux et de musique.
Pour le reste, c'est le reste on prend, on apprend, on s'adapte quoiqu'il se passe quoique l'on fasse.
 
Il clair que pour nous qui sommes partis de nos propres moyens avec une si grande famille, faire 20 000 kilomètres n'a pas été une chose des plus facile.
En même temps la Calédo*nie n'était pas la destination que nous avions choisi, c'était la Guya*ne et jamais je n'avais pensé faire un bond aussi loin dans le pacifique.
Je ne me suis pas vraiment rendu compte de cette année passée, parce qu'il faut suivre le rythme des enfants et son propre rythme ....comme qui dirait t'as voulu bossé, bah, maintenant assume ton choix.........forcément les journées marathon je connais par cœur, et je dois me coller en plus un poste de travail qui demande un max de compétences.

Même si aujourd'hui professionnellement, je ne suis pas fixée, j'ai acquis en peu de mois une expérience très riche que se soit sur le fond ou sur la forme.

Quand on interroge les gens, on se rend compte que tout le monde vit avec peu.

Si vous avez un pensée pour envoyez moi des colis de chocolat ........une virée chez h*m pour les plus courageux !

Ce que j'aime avant tout, c'est le caractère sauvage de ce pays qui ne ressemble à aucun autre.

Une année riche d'enseignements qui nous a sorti de notre univers étriqué Français et d'obtenir tout le dépaysement que nous souhaitions.
Il faut tout de même avoir les nerfs sacrément solides et une bonne dose de courage.

Que souhaiter de plus? que la Calédo*nie reste Française ou pas c'est la grande incertitude qui pèse sur le pays, a moins que ce soit les cours du nickel qui en décide autrement ....ce sont manifestement les grands points qui décideront de l'avenir ce territoire aux caractéristiques bien à lui.

Au delà .....peut être qu'une certaine personne se manifeste après tant d'années pour enterrer cette hache de guerre intérieure au lieu de se regarder vivre à 20 000 kilomètres de distance. Ce n'est pas forcément la raison qui m'a incité à tout plaquer mais implicitement c'est une raison.
Une expatriation pour protéger l'essentiel pour éviter..........des drames.


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