Off the Wall - Yuksek

















Je dirai presque ce que ça m'arrange de pouvoir quitter mon employeur, en même temps j'ai fait ce que j'ai pu par rapport à la situation, je n'ai aucun regret. C'est pour moi une bonne expérience qui aura eu le mérite de me mettre le pied dans la place.
Il ne me reste plus qu'à attendre la fin du contrat et passer à autre chose en me ménageant une pause.
Je ne suis pas nécessairement fatiguée, mais vu que le contrat se finit en fin d'année je me dis que pourquoi pas embarquer tout le monde faire un le tour de l'île et de reculer ma recherche de boulot.

Comme quoi, ça pourrait bien se goupiller finalement.

 Je ne néglige aucune hypothèse.

C'est le genre de situation qui pourrait me paniquer au plus haut point, mais en fait non parce que ça ne fait que renforcer mon indépendance. Je ne suis tenue par rien ni personne.
Je vais peut être pouvoir envoyer chier les quelques personnes qui m'en ont fait baver ces derniers mois. Le point noir de ce type de situation c'est d'être un peu à la botte des uns et des autres, j'avoue que ça me saoulait un tantinet de ne pas pouvoir ouvrir ma tronche.

Il y a dix ans je croyais que je resterai à tout jamais au fond d'un bureau au pays des rillettes à supporter à la fois mes grosses collègues ou les grosses méméres de la cour d'école ou la grosse caissière hypocrite du super Q...........j'étais surtout embarquée dans une histoire qui ne me plaisait pas du tout.

Au bout de dix ans quant on met en balance, le bien, le pas bien, le mieux, le pire, je préfère largement l'incertitude que je vis actuellement et ces étapes qui se franchissent.
Il y a dix ans, j'étais avec un homme qui déjà au bout de quelques mois avait déjà entamé la confiance que j'aurai pu avoir en lui, un boulot absolument ennuyeux.

Aujourd'hui je fais un peu ce que je veux comme je le veux, avec une famille en plus. ce n'est ni plus, ni moins dur c'est juste que qu'il faut que tout le monde puisse manger tous les jours.

Le reste, le déménagement nous a appris que ce contenter du minimum pour vivre c'était déjà pas mal.


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