The real monday









Je ne suis plus moi. Je regarde mon ancien moi, pas mon moi physique, mon moi moi, celui  qui agit. Il m'arrive de marcher à côté de cette personne que j'ai été et je me juge durement. Je regarde les conneries qui ont été faites par ce moi.
Et jamais je ne recommencerai. Et jamais je ne me retournerai.
Aujourd'hui, ce nouveau moi est accompagné de lui, l'homme qui aime les chevaux, plus qu'un bout de chemin nous sommes sur la route de la vie, la vraie.
De zéro, nous sommes maintenant à un ou deux, autant dire qu'il nous reste encore beaucoup de kilomètres.
Les chevaux ont uni nos destins, par un beau mois de juillet.
J'aime cette jolie maison au bordel charmant, les chats qui grimpent, les livres qui trainent. J'aime cette odeur de savon noir.
Toutes les nuits, il redessine les contours de ma peau  au rythme des jours qui passent.
Mais chut.
Nous ne sommes plus à zéro sur l'échelle de la vie même si nous sommes à zéro matériellement. Le soir je peux m'assoir sans maquillage, les cheveux mouillés dans le dos, ma peau bien trop blanche pour la saison.
Nous dinons, nous fumons, nous buvons.
Parfois un peu trop ......mais la lumière est si belle.
Nous rions,
Nos sommeils se mélanges.
Même si c'est dur, même si ça fait pleurer parfois, même si je sers les poings de colère. La faillite, la liquidation d'une vie fait prendre du recul.
J'ai gardé une grosse dose de romantisme, je ne lui écris pas tous les jours que je l'aime sous forme de texte deux balles mais on prend le temps de se le dire.
Reste à savoir combien de chevaux vont encore nous unir et combien des chats nous allons adopter.

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