Le papa pingoin - version remix

Certains pensent très probablement que je vais avoir le mal du pays ou que je vais regretter la maison de l'horreur.
Que nenni.
Je n'ai absolument pas envie de prendre de billet retour et je ne pense absolument pas refaire le voyage d'ici un bon bout de temps. Même si quelques facilités locales manquent un peu ici, tout est vite remplacé par la mer,  les couleurs et des perspectives un peu plus positives que la vie cloitrée dans un bocal.
Je pourrai presque dire que ce sont des vacances perpétuelles.
Quant à la maison de l'horreur, je l'ai vite oublié et n'ose m'imaginer comment avoir vécu dans une telle baraque. Imaginons une maison ou le frigo trône dans l'arrière cuisine située elle même dérrière une salle de bain moisissante, sans parler des courants d'airs hivernaux nous obligeant à mettre le chauffage à fond durant presque toute l'année.

Je n'évoquerait pas la boue du chemin, la saleté constante qui se déposait toute l'année me forçant à acheter des paquets de lessive Saint Marc et le calcaire qui  m'obligeait à ramener des litres de vinaigre (sans faire quelque effet).

En bref le tonneau des Danaïdes en matière financière.

Ici point de chauffage, les températures hivernales trônent à plus de 20 degrés, le frigo est bien à sa place, et je n'ai pas besoin de passer mes heures libre à récurer les chiottes.

Il reste quelques détails à peaufiner, des décisions à prendre, sans jouer du violon dans la rue tous les jours. Je ne regrette pas la lourdeur administrative de mes amis Cancras et Carballas un jour peut être je leur enverrai une jolie carte postale.

Bref,

A suivre.