Lou Reed - Perfect day










Deacon blue - Dignity ce titre est pour les vieux loup de mer, ceux qui ont dansé en 87 avec moi sur ce morceau sur l'album  raintown parce qu'il n'y avait pas que Dépêche Mode dans mon monde d'ado. On se faufilait les soirs d'été pour braver les interdits et fumer dans un coin du jardin.

Ce titre je le dédie aux vieux arbres du jardin de ma mère qui doivent être de toutes les couleurs. je le dédie aux feuilles, à la cheminée de marbre qui doit tourner, au vieux chat qui doit encore chasser non loin de là.

Ce n'est pas parce que c'est le jour des Saints ou des chrysanthèmes mais si quelqu'un passe dans le coin et qu'il regarde la cheminée fumer, je suis preneuse.

On pourra peut être y entendre un air de Toss the Feather ! Si si je certifie qu'il y a eu quelque chose de positif dans mes années d’errance c'est que faute d'avoir appris à chanter juste j'ai au moins peu aiguisé mon écoute musicale. Personne ne pourra critiquer cela.

Quoi de neuf sous les palmiers?

Quelles visites ?

Pour le moment, on se pose, on s'installe, on cale le rythme, on bosse.

Pourtant, il y a de quoi faire, les quelques mini déplacements sont une ouverture vers des séjours plus longs sur des distances plus importantes.

Il m'arrive de profiter, juste de la plage pour apprécier le moment présent après des années d'hivers sans fin. On se pose sur le sable avec un paquet de gâteaux et on attend le coucher du soleil sur la baie. Je n’appréhende plus de rentrer le soir et de devoir mettre le chauffage ou de retrouver la moitié du linge en train de sécher depuis deux jours dans la salle de séjour.

Il suffit de sortir un peu le soir pour prendre goût à la chaleur nocturne couplée au petit vent qui permet de rester quelques minutes de plus.

J'ai toujours aimé les plages bretonnes, mais mettre ses pieds dans l'eau bleue du lagon est presque devenue une étape obligatoire dans la semaine. La dernière fois que nous sommes allés en Bretagne, on a essuyé pas loin de trois tempêtes, je saturai de devoir mettre les bottes et de rentrer trempée. On avait du prendre les deux voitures, mais j'avais eu comme un dégoût en passant le péage de l'autoroute en me disant qu'il fallait rentrer au bout du chemin de la campagne.

Il s'avère en effet que je profite des choses simples, il n'en reste pas moins que nous avons pu pousser un peu sur le nord et un peu sur le sud.
Chaque endroit révèle des paysages à couper le souffle, sur des routes qui ressemblent vraiment à des pistes à certains moments. La nature est totalement présente, les fans des grands paysages et des randos vont être comblés ........la mer, la mangrove, la terre rouge, les plages bleues, vertes jaunes..........ok, il faut que je me trouve un cheval parce que c'est le genre de truc qui pourrait vraiment me botter.

Il est clair que pour le moment de simples sorties sur la journée sont amplement suffisantes.

Il suffit de se dire que l'on a encore un large bout de vie pour faire le tour de l'île, sachant que personnellement dans un autre cadre je vais aussi avoir l'occasion de faire quelques tournées insolites.

Plus le temps passe et j'ai de moins en moins envie de programmer un voyage pour aller vérifier si tout va bien, j'ai plus envie de programmer un voyage sur les grandes îles que d'aller trainer mes baskets sur les terres brûlées de mes souvenirs.

Je finirai avec Lou Reed, parce que la chanson finit avec ces paroles "You're going to reap just what you sow" et c'est finalement ce que je cherche depuis des lustres.

Pour la suite, il faudra peut être s'équiper d'un tapis volant pour écouter mes récits. Je rappelle à celui qui a rencontré pendant quelques années Shéhérazade qu'il aurait dû mieux écouter ses récits et que finalement ils ne sont plus que poussière .....normal en cette journée des morts.

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