il y a 5 ans lorsque nous sommes partis, j'ai cru que tout serait plus facile et que malgré la distance nous aurions de l'aide.
Finalement, je me suis globalement trompée, la famille nous a fait payer la distance. Et je me suis littéralement braquée et j'en ai eu marre de faire croire que tout allait bien.
La famille, grand mot fourre tout dans lequel il est facile de s'intégrer sans se mouiller.
Et pourtant, nous avons eu de la visite .....et même le fait de constater sur place que nous en bavions pas mail n'a fait réagir personne. Pas d'aide, donc pas de nouvelles en retour. J'ai fini par littéralement baisser les bras, et déclarer à mon conjoint que ses parents se conteraient du minimum syndical à savoir, lui son seul contact.
Le débat reviens sans cesse, parce que j'estime que mon conjoint pourrait dire à ses parents qu'un peu d'aide serait bénéfique et que finalement dans dix ans ce sera trop tard, les enfants seront trop grands et nous serons trop vieux.
Au final, chacun reste campé sur ses positions, avec pour moi le rôle de la méchante qui devrait vendre son patrimoine parce que c'est comme ça.
Alors oui, nous sommes tous seuls, en vase un peu clos. Personne à qui se confier, pas de bras dans lesquels pleure quand tout va mal.
Résultat ............nous sommes crevés, à bout énervés, surmenés avec comme seul signal d'alarme notre corps qui cède parfois.