Je suis en demie-activité mais je ne comprends pas comment j'ai réussi mon coup, je suis complètement décalée. J'ai retrouvé un rythme semi-nocturne, et j’appréhende de devoir de nouveau me lever tôt.
C'est le silence. Un beau silence comme celui que j'aimais apprécier lorsque j'habitais au milieu de nulle part, les odeurs de la nuit sont de nouveaux présentent car il fait plus frais.
La vie en ville on s'y habitue mais ce n'est pas mon milieu naturel.
J'admets que c'est nécessaire pour bénéficier d'un confort maximum en terme d'organisation mais depuis six ans je ne supporte pas la promiscuité.
La co-propriété me casse les pieds, entre les ayatollahs de la police des moeurs et le cabinet de syndic qui s'imagine que l'on fabrique des lingots d'or dans la cave. Habiter dans les quartiers riches et subir le revers de la médaille, les riches bobos. Le confinement est un boulet nocturne, ceux qui bossent sont crevés, les confinés sont décalés. Il est impossible de vivre normalement.
A Nouméa pas le choix, soit tu te paluches une heure de bagnole le matin pour habiter à 20 bornes soit tu vis dans les quartiers sud surpeuplés et bruyants mais qui offrent une carte maîtresse.....la carte scolaire.
Je me plains mais j'estime que les choses ne se passent pas si mal. Je pourrai habiter un 40 m2 au Mans et être seule faute d'avoir fait un choix de merde il y a dis ans.

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