On every street







Impossible de me rappeler quel jour on est, quelle heure. Plongée, dans un épisode d'une énième série j'avais oublié le temps qui passe.
Je me suis installée depuis plusieurs semaines dans un cocon, un espace d'indépendance et de liberté digne d'une forteresse surprotégée. Et pourtant, je n'ai jamais été si proche.
C'était ça ou rien à l'époque.
Ne pas faire comme tout le monde....à travers ce leitmotive grandit mon meilleur souvenir, le plus beau, un beau jour de juillet. C'est là que tout à commencé entre lui et moi.
Le plus dur était de ne pas se pincer. Cela restera un souvenir entre nous, toutes les photos et les protagonistes ont disparu, dispersés par les mois qui viennent de passer. Certains comptent les pingouins en antarctique, les autres sont morts.
Ce jour là, je, tu, il, se sont évaporés.
En mauvaise geek que je suis, je me suis séparée de toutes mes archives. 
Je prends simplement conscience que je ne suis plus chez moi, pas chez moi, en transit. J'ai peur. J'y ai pensé quand j'ai mis mon bulletin cet aprem.
J'ai fait ce choix et je m'y tiens, les dernières portes se ferment mais nous les fermons à deux.
Ma dernière guerre pour être définitivement forte.

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