Perect day (Lou Reed)

A nos actes manqués..........post effacé.

J'ai perdu mon texte  mais je vais me fendre d'un vrai texte pour les initiés de ce journal, cela signifie que je vais faire du ni queue, ni tête.
J'avais oublié le changement d'heure c'est le reset du four qui m'a rappelé qu'il me manquait une heure, le fourbe !
J'avais aussi oublié la soirée électorale, car j'ai cherché à m'installer devant la télé puis devant les programmes un peu dépassés j'ai repris mon bâton de pelerin.

Dans le style coïncidences, j'ai pris une boite au hasard, en rangeant scannant un tas de trucs personnels, j'ai écouté incidemment un cd qui date des premières copies via le net .......j'étais toute fière de pouvoir écouter un live de Patti Smith  à l'époque, je sais donc bien revenir vers mes premières amours. Promis c'est la dernière fois.

Je sors beaucoup de violons de mes boites mais je ne les reverrai pas de sitôt, peut être même jamais, sauf si je deviens riche.

C'est l'histoire d'une boite de photos.

Puis, dans la boite, une boite, un journal intime que je n'avais pas ouvert depuis son écriture. Une date, le 23 février 1995, une folle histoire d'amour ancrée dans le papier, un homme deux fois plus âgé que moi, une maison au fond des bois (encore une fois) moi déjà atteinte du fameux syndrome que je refuse de reconnaitre. On est resté des mois ensemble, écoutant de la musique, je m'occupais de ses chevaux en semaine, il fumait et picolait comme un dingue il avait une culture à tomber par terre, il écrivait comme personne. Il portait le même nom de famille que le nom de jeune fille de ma mère nés tous les deux au même endroit ...........Casablanca.

J'ai en tête les photos des bateaux de pêche à la sardine partant d'Essaouira sur les murs de la maison. Comme l'histoire menaçait de mal tourner, j'ai tourné la page.

Je suis retournée dans la maison au fond des bois, en 1998 ou 99 pour y vivre une autre histoire parce que je n'avais pas coupé avec la bande de cavaliers de l'époque puisque j'ai quitté les écuries d'Augias en 2001 emportant avec moi bien des secrets.

J'ai occupé la maison alors qu'il était malade, j'ai été informé de sa mort par hasard le jour de la vente de la maison.