Stick me in my heart - Archive

Marrant, la façon dont se déroulent les choses, en ressortant des courriers de l'année 2007 j'évalue enfin les difficultés par lesquelles nous sommes passés. La situation est globalement meilleure qu'à l'époque, nous sommes presque proche du zéro.
Il faudra encore un peu de temps pour purger les boulets que nous trainons mais nous sommes sur la bonne voie. Il n'y a donc jamais eu ce confort matériel tant reproché.

2007, à cette même époque je récupère d'un arrêt de travail, je me prends un bus dans le visage sous la forme d'un avertissement professionnel ............la faute à pas de chance, une signature qui manque parce que l'organisation du service est telle qu'elle est, mon n+1 utilise la faille pour me faire plonger.
Personnellement je suis proche du zéro, mon amant pense que j'ai rompu car je ne donne pas de nouvelle tout simplement parce que j'utilise mon énergie à sauver ma peau. Lorsque je réagis, je tente une pirouette nous repartons tant bien que mal ensemble. J'aurai du passer l'éponge.

A la lumière des pourquoi qui me taraudent encore, j'ai osé ouvrir une porte façon flash-back sous la forme de lecture d'archives. Un peu comme au Kremlin. Un fois les fichiers ouverts, il ne reste plus qu'à les lire. J'arrive peu à peu à débroussailler le bien du mal, le vrai du faux. J'y étale mes questions et mes doutes histoire d'avoir une véritable analyse a posteriori. Je n'ai pas foncièrement besoin de le faire mais les évènements s'y prêtent, les rencontres aussi.

Je ne souhaite à personne de vivre de tels moments, une telle destruction guidée par un amour impossible à vivre autrement que sur le fil tendu du rasoir. Le tout et le rien, le feu et l'eau.
Malgré moi j'ai encore des images qui traversent mon esprit. Comme marquée au fer rouge, j'ai encore des réflexes qui appartiennent au passé, la pendule sur le 5, le thé qui fume, mon mail qui clignote, choses dont j'aimerai me débarrasser définitivement.

J'ai attendu cette fuite depuis des mois, et aussi parce que nous sommes deux, je crois que nous méritons ce que nous souhaitions pas forcément pour les mêmes raisons mais les argument non-dits sont dans nos conversations. Au plus profond de nous mêmes nous savons le pourquoi du comment de ce qui se passe aujourd'hui.