The Matrix Soundtrack - Clubbed To Death - clip Rob dougan












On me demande un post, je fais un post toujours dans la gamme décousue de chez décousue avec peu ou pas de musique mais en transpirant toute l'eau contenue dans mon corps et même que ça dégouline dans le dos. Il pleut depuis deux jours et il fait presque 30 degrés. Il y a ce petit côté jouissif de la chose en écoutant les prévisions de météo-France.

Il y a cette façon de vivre dans la moiteur comme celle qui était décrite dans les livres de mon adolescence, il ne manque plus que l'hôtel glauque et le lit dégueu pour parfaire le portait du bout du monde. On pourrait presque se retrouver au milieu d'un roman noir, rendez-vous à la morgue avec un flic paumé qui transpire et qui cache une bouteille de whisky dans sa poche.

Je ne peux pas m'empêcher d'avoir des moments de creux, en me disant, putain de merde est ce que tout va bien? je crois bien que je n'aurai pas pu vivre en Islande sans aucun doute de ce côté mais cette façon d'être passé d'une vie noire au blanc est parfois déroutante.

Comment décrire sans devenir nébuleuse? En gros on prend les mêmes et on les installe dans un univers à l'opposé de ce qu'ils vivait il y a six mois et ce dans les moindres détails. Je donne un exemple parmi d'autres j'avais un petit cheval j'ai trouvé un grand machin tout dégingandé, on avait des voitures noires elles devenues blanches, des bouquins on n'en as plus........et ainsi de suite.

On est dans une situation inverse de ce que l'on vivait que se soit quotidiennement ou professionnellement. Il faut un temps de digestion, de réflexion, d'adaptation, c'est comme une claque dans la tronche. Deux ans, c'est le temps requis pour se remettre du bouleversement.

Forcément, en manque de repèrent dans le temps, il y a des jours ou passé, présent se mélangent, puis je reprends de la distance et ça roule.

La déconnexion est telle que tout évènement extérieur est impossible à évaluer, il arrive avec un tel temps de retard qu'on a l'impression d'être sur une autre planète. On se croirait dans Matrix, on est comme sorti d'un monde pour en intégrer un autre. Heureusement que je regarde la carte du monde pour finalement me situer.

J'ai donc encore matière à écrire parce que ce n'est pas fini.

Forte de ces constations, qui vont encore me faire passer pour une folle, je vais me coucher.

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