HOLLYWOOD -Tobias Jesso . Jr










 {Aujourd'hui c'est le jour de la marmotte}

"Debout les campeurs et ô les cœurs, n’oublier pas vos bottes parce que ça caille aujourd’hui.
Ça caille tous les jours par ici, on n’est pas a Miami. On en est même loin et il faut s’attendre à quelques problèmes de circulation se soir avec ce comment déjà.. oui ce blizzard. Blizzard vous avez dit blizzard ? comme c’est étrange, hé bien voici les prévisions, la météo nationale prévoit un super blizzard ça va décoiffer. Oui ça va décoiffer mais il y a une autre raison pour laquelle cette journée est si particulièrement passionnante. Oui et particulièrement froide. Oui particulièrement froide, mais une question majeure est sur toutes les lèvres. Lèvres gercés. Oui les lèvres gercées. Poils au nez. Croyez vous que Phil verra son ombre à son réveil. Le Phil de Punxsutawney. Oui, le rongeur, C’est le JOUR DE LA MARMOTTE
."

Pour les novices c'est tiré du film un jour sans fin.
Ici c'est un peu pareil, sauf que c'est tous les jours un peu le 15 août.

Mais on arrive a changer des choses, à les vivre d'une autre façon, le soleil n'est pas toujours tout en haut fort heureusement.
Encore, une fois il est inutile de vouloir nous copier, sauf dans des rêves les plus lointains.
Nous faisons partie du faible, voire du très faible pourcentage ayant réussi le challenge de changer de vie avec une si grande famille.
Et sans aide extérieure que notre volonté.

Il ne faut pas penser non plus qu'il suffit de claquer des doigts pour trouver soit du travail ou un réel équilibre.
Il faut plus ou moins deux ans pour finaliser les choses et creuser son trou.

On change, l'expérience donne beaucoup de recul, creuse les personnalités, ouvre les yeux, et permets de sortir du système ou du moule dans lequel on s'enferme.

Sans parler de la chance que procure ce genre de voyage à des enfants qui n'avaient jusque là jamais pris le train ou l'avion.
Parce que là aussi on est cerné par les faibles pourcentages ou les faibles chances d'avoir pu, voulu, bref, encore une histoire de formule mathématique statistique à la con.

Pour eux, tout va bien, les selfies de la tablette témoignent de leur zenitude quotidienne et j'ai beau gueuler qu'ils bouffent n'importe quoi en dehors des repas, ils grandissent dans la plus totale décontraction.

Mon vœu serait de pouvoir poser mes augustes fesses sur une chaise plus de cinq minutes au moment des repas ou de courir après l'empire du milieu !


{La suite dans tout ça }

On a mis quatre ans pour réellement faire la part des choses, une année de plus ou de moins, hein, à l'échelle de ces mois qui ont passés.
On s'est un peu mutuellement traumatisé avec les quatre mois de séparation, j'en suis à me demander comment j'ai pu tenir cette dead line qui était celle des billets d'avion.

Trois mois et demi et trois paquets de cigarettes, pas une de plus pas une de moins. Et, j'ai eu de sacrées angoisses......le total délire.

Je dois transformer l'essai côté boulot. Vous pensiez que la France comme grande démocratie offre des garanties d'emploi dans ses satellites ......mauvaise pioche. L'égalité n'existe pas, et les grandes théories métro me font bien rigoler. Feue la jurisprudence du Conseil Constitutionnel en matière de recrutement, à toi jeune padawan de supplanter les règles de l'emploi local.

Ma façon de souffler est de voir sur ma carte d'assuré que J'ai enfin six mois de protection sociale et une complémentaire, un méga luxe ici.

Comme déjà évoqué, je souhaiterai prendre un peu soin de moi avant de recommencer à faire parler les faibles pourcentages. Au delà, des longues journées qui commencent au bas mot vers 6 heures du matin, les journées sont intenses, denses, imprévisibles même si la qualité de la vie est bien au delà ce que je pouvais espérer, j'ai un peu zappé mon moi.

Pour ceux qui me connaissent, ils savent de quoi je parle (certains me manquent pour leurs précieux conseils).

C'est vrai, je ne suis pas ou plus vraiment concernée par les problèmes quotidiens de la métropole qui me parait désormais loin. J'aime me moquer, surtout quand vous vous plaignez de la vie chère.
Quand aux incertitudes politiques, j'attends qu'elles se balayent pour envisager un autre projet, parce que je n'ai pas encore parlé des prix de l'immobilier......

Je pense que je vais encore trouver des sujets de discutions, au moins la vie est loin d'être monotone. 



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