White page









Un jour une page blanche, je ne me souviens plus quand j'ai commencé à noircir de nouveau des espaces vierges de tous souvenirs ou de toute pensée émanant de mon passé. Une page blanche sans épanchement de sentiments froissés, c'est agréable.

C'est aussi difficile de remplir une page blanche, mais c'est comme la liberté d'écrire ce que l'on veut sans réfléchir. C'est aussi une façon de ne pas penser au lecteur curieux de savoir si je m'épancher de nouveau.

Jamais.

Cette page blanche elle a commencé il y a longtemps, alors que mes sentiments moribonds respiraient leurs derniers souffle sans que n'ai envie de les ranimer car ils me dégoutaient.

Alors, lorsque l'on m'a proposé de réécrire le passé sans faute et avec du style, j'ai accepté à condition de rester anonyme parmi les anonymes mais j'ai préféré mes pages blanches.

Commentaires

Articles les plus consultés