The choice







Laissant mes choix aux choix que me dictent mon instinct, j'ai rarement l'occasion de revenir sur ce type de décisions.
J'ai beaucoup de défauts celui-là entre autre. Mais, vu sous l'angle d'aujourd'hui, je ne suis pas déçue.
Sauf que là, il y a comme "une couille dans le potage". Patronne d'une multinationale à tendance gauchiste, j'enfile quotidiennement casquettes. Je possède moi seule les codes de la bombe, je suis la tenancière du bar quant il se fait tard. Je me transforme allégrement de minutes en minutes.
Un jour, un matin j'ai dû passer un mauvais coup de fil. J'ai employé la mauvaise personne.
Je lui ai fait confiance, je savais pourtant qu'il y avait un problème mais concrètement je ne pensais pas que j'avais enclenché le minuteur d'une bombe humaine.
J'ai désormais ma bombe entre les mains prête à exploser.
J'ai des insomnies.
Après plus d'un an et demie, je m'aperçois que mon employée est incompétente, que celle-ci s'en fout elle encaisse mes chèques et je n'ai pas les moyens de la virer.
Voué.
Conduire une multinationale, c'est passer sur certaines choses, c'est en prioriser d'autres, c'est souvent oublier l'humain.
L'année dernière n'a pas été de tout repos.
Je ne me suis pas rendue compte de la dégradation des choses, mon employée faisait n'importe quoi......il est trop tard.
J'ai les boules, mais il faut désormais avancer effacer les dégâts, la tâche est dure, irritante, mon coeur saigne de ne pouvoir rien faire.

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