Love, love, love

Bientôt nous fêterons les amoureux, comme tous les 14 février, la société de consomation va nous resservir tous ses maronniers.....resto, bijoux, parfums a priori le seul jour de l'année où l'homme pourra se permettre des fantaisies voire essayer de refourguer quelques nuances de gris accompagnées d'un sextoy !

Malgré de très mauvaises expériences, et des phases de doute sur l'existence de l'amour et de sa durée, j'ai toujours cru qu'une bonne étoile pouvait encore apparaître à côté de moi. Je sais que les combats d'aujourd'hui et les récompenses de demain ne sont pas que pour moi, elles sont pour nous. Il n'y aura pas forcément de Saint Valentin comme il se doit avec une ambiance signifiant que nous allons passer une nuit toride.

Mais, il y a des cadeaux que seule une femme peur faire à un homme et qui n'ont pas prix. Encore une fois.

Je fais de mon mieux avec cette drôle de famille mais qui comme je le pense est bien plus forte que les merdes quotidiennes qui viennent nous empoisonner. Quant à l'amour, il est là, tous les jours même s'il n'a pas toujours le temps de s'exprimer comme il se doit, parce que fatigue, parce que conversations sérieuses entre deux coups de vent, parce que décisions importantes.

Chez nous l'intimité est liée au climat mais elle ne se voit pas.

C'est quand même carément mieux quand il fait beau et chaud .........

Le hasard fait bien les choses puisque le soleil est presque au rendez-vous et que nous sommes sur la même longueur d'onde tous les deux.

Et puis, il fallu remplir beaucoup de boites de confiance et ce n'était pas évident, mais ça l'est aujourd'hui et gage d'indépendance sans avoir en permanence la boule au fond du ventre.

Et puis cette période de mal pas bien, quand je n'ai plus su comment rassembles les morceaux de moi même, alors que j'en étais le triste instigateur.

Je sais quelles angoisses peuvent encore parfois me faire transpirer au fond de la nuit quand les fantômes du passé me regarde au travers du prisme de la vie.

J'aime comme je suis (je pars du principe que l'on aime comme est, normal).

Dans cette suvivance, la Saint Valentin n'est qu'un symbole de plus, et ce n'est pas parce que l'amour prend des coups qu'il faut baisser les bras et se retourner.