Once upon a time










J'ai passé une enfance au fond d'un chateau version sanatorium des années 50, au milieu des tuberculeux célèbres ou pas, des philosophes, des résistants, des ex-taulars, des alcoolos, toxicos premiers sidaiques que l'on cloitrait tels des pestiférés.  Je grimpais sur des statues d'éphèbes et je m'inventais des histoire dans le temple de Vénus.

J'ai ensuite passé ma vie à vivre ma vie sans vraiment me préaucuper de ce qui pourrait advenir du quotidien. J'ai aimé cette période un peu trop insouciante, pleine d'évènements au dernier moment, de vacances au bout du monde, de rencontres improbables. J'ai fait juste des études pour gagner ma vie au fond d'un bureau alors que ne suis pas faite pour cela.

Puis un jour, j'ai joué au apprenti chimiste des sentiments sans mesurer les conséquences de mes actes. J'ai cru que j'avais créé quelque chose d'idylique capable de résister aux pires coups.

Je me suis trompée coupable d'un mauvais dosage.

Dans des conditions dantesques, j'ai fabriqué le fantôme de mon passé, hydre dont je peux pas me débarasser désormais. La tête hante certaines de mes nuits, l'esprit me suit comme une ombre maléfique.

Je n'ai pas été la digne héritière de mon éducation et des principes qui m'avaient été inculqués.

Certains psy diraient qu'il s'agit de l'équivalent de la trahison du père.

Je ne sais pas.

J'ai le défaut de mes qualités, je suis capable des pires colères et des pires claquage de portes mais à chaque fois j'ai fait demi-tour comme un boomerang.

Là non.

Jamais!

J'ai pourtant trouvé plus qu'une autre vie, celle que je construis chaque jour et qui n'est absolument pas évidente. J'ai ce que je veux comme je veux avec qui je veux.

C'est vraiment de la gnognote face aux difficultés vécues il y a deux ou trois ans, un véritable naufrage où j'ai failli embarquer femme et enfant.

J'ai encore des put...de nuits de cohabitation avec des images qui surgissent de nulle part alors que j'ai tout jetté. (d'où ces multiples textes)

D'autant que, certains me diraient que je suis encore bien con d'alimenter mon inconscient. A moins que mon cerveau ne soit pas assez occupé dans la journée.

Quoi ? j'ai l'air de Carrie face à Brody dans Homeland ? J'ai en effet des soupçons de terrorisme parce que l'on ne change pas d'un coup de baguette magique.
J'ai aussi vécu l'anti-chambre de la folie par dépis.

Il ne reste plus que la période de transit à faire et je pourrai dire aurevoir à mes sympathiques sympathisants.

Je me rassure, je suis bien plus positive que mon texte.

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