My funny Valentine







J'oublie d'évoquer aujourd'hui qu'entre mon employeur et moi ce n'est plus le grand amour. Je prends sur moi mais côté ambiance, j'ai vu mieux. Nous passons beaucoup de temps en projet de réunions et en création de groupes de travail en réalité pour pas grand sinon de la perte de temps.
On retrouve des sujets récurrents vieux de plusieurs années pour lesquels rien ne sera jamais envisagé.

Pour mon propre cas, ces réunions ne m'intéressent pas. J'aime quand les choses vont vites et quand les sujets et cas difficiles sont tranchés avec éfficacité. Parler pour parler durant des heures m'exaspère.

Chaque dossier est devenu prétexte pour en faire des tonnes.

Mon corps quant à lui continue de se liquéfier gentiment sans que personne puisse faire grand chose, ça sent la fin comme dirait l'autre............je ne sais plus parfois comme prendre ma forme aléatoire, faim, pas faim ...le corps médical s'interroge ardemmment.

L'inactivité quotidienne fait qu'en définitive j'ai plus envie de dormir que d'écrire trois lignes productives ne serait-ce que pour distiller la bonne parole dans mon journal. Travailler me manque et j'ai bien évidemment baissé la garde quant à le signaler à mon n+1 qui n'est qu'un fantôme.

Amour, amour, toujours.

Certains pourraient dire que je déconne à plein tube, qu'ayant bourlingué, j'oserai déployer autant de sentiments.

Et oui, je m'en donne le droit au delà du côté kitch du romantisme gnangnan que je déteste, j'aime cette force et intensité des sentiments qui perdurent dans le temps même cabossés des accidents de la vie.

A l'heure où les bobos découvrent que l'amour doit se fêter en grande pompe, je m'en tiens à cet ultime cadeau d'amour.
Bon,
Il y a peut être un truc, en plus qui serait susceptible d'amadouer mon amabilité légendaire:  des profitéroles au chocolat............

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