Skyfall








Quand, j’ai acheté l’album d’Adèle, il y a quelques années………..on m’a rigolé au nez. C’était nul, absolument pas prometteur, chanteuse pour midinette bref elle n’était pas assez bien pour les bons amateurs de musique.

Sauf qu’au-delà de la récompense……….skyfall c’est nous deux qui nous nous regardons ce matin en ayant compris bien des choses.

Côté boulot, aujourd’hui, tout ce qui m’est renvoyé ne sont que des bouts d’iceberg qui dérivent depuis mon passé.

C’est pour cela que c’est assez difficile faire table rase.

Je me vois mal débouler à la RH en leur racontant que j’ai passé quelques années de ma vie à traîner mes doigts via mon clavier et ma messagerie professionnels pour entretenir une relation adultère.

Je pense qu’ils apprécieraient moyennement que je leur raconte que je préférais passer du temps avec mon amant que de traiter des dossiers ou que j’ai passé des dossiers à l’arrache pour passer des fins d’après-midi ailleurs que dans mon bureau.

Je pourrai leur raconter Backstreet inversé.

Et si je leur montrai quelques extraits ?

Ceci expliquant cela…..mes échecs, mes erreurs professionnelles parce que pas concentrée sur l’essentiel, les colères de mon chef avec mon air de dilettante, mes larmes sourdes derrière mon écran pour cacher une rupture, des mots durs.

C’est bien fait pour ma gueule.

Je vais essayer de ne pas la faire trop « pupute » en jouant les filles très malheureuses. J’avais négligé beaucoup de détails en réactivant mon journal de bord de mes journées vides.

Comme ceux de dévoiler de nouveau ce qui se passe sous l’eau.

Je n’ai pas grand-chose à perdre, je vois les choses de façon cool et détendue car comme tout geek je sais qu’il existe une résurrection quelque part.

Dédramatisons.

J’avais juste une appréhension en gardant le même nom, pseudo, les acteurs du passés pouvant me lire sans réelle difficulté.

Je m’en fiche. Je ne dois plus rien alors même qu’une nouvelle virginité leur était offerte construite sur le cimetière de cette relation. C’est marrant mais devrai-je dire que je suis installée juste sous leur nez.

Je ne me réfugie pas dans l’alcool, parfois dans les substances qui se fument au coin de la cheminée quand tout le monde dort.

Je garde la tête loin du bureau, près de ceux qui ont besoin de moi. Ce serait vraiment nul de déprimer quand même mais il est nécessaire de se défendre un minimum pour ne pas se laisser bouffer par une hiérarchie qui ne manie pas la proximité.

Heureusement, derrière toutes ces lignes il y a autre chose, des choses dont je ne pouvais pas me douter, il y a deux ans.

Derrière ces images tirées du passé, il y a bien un avenir avec d’autres perspectives. Il faut juste s’accrocher un peu en attendant.

Le temps a beau être gris et froid, il ne fait que motiver et renforcer ce qui se passe dans nos têtes.

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