Dream in blue









Il y a quelques années, j'aurai donné cher pour n'avoir rien à faire pour régler frontalement mes problèmes personnels. A posteriori, le fait d'avoir été tiraillée de tous les côtés n'a rien arrangé ce côté professionnel. Je ne jette la pierre à personne, je suis moi même responsable. Si j'avais su faire la part des choses entre le personnel et le professionnel à cette époque je n'en serai pas là.

Il aurait fallu que je tienne le personnel à l'écart de mon boulot, ce n'était pas chose facile.

Lorsque j'ai pu redresser la barre il était bien trop tard, le mal était globalement fait.

Tellement, accaparée par mes préocupations amoureuses, j'ai accumulé les erreurs et frôlé la correctionnelle. C'est un miracle de ne pas avoir été licenciée il y a deux ans. Je ne dois mon salut qu'à mon statut de femme avec enfants.

Il est clair de toute façon que l'origine est venu du fait que je me suis toujours fait chier dans ce poste, trop administratif pas assez juridique. Le fait de m'être ennuyé dès les premiers mois, n'a engendré que du négatif, puisque j'ai compensé cet ennui en construisant une toile personnelle qui m'a conduite dans un vrai mur.

Si je ne m'était pas autant ennuyée, je ne me serai pas fourvoyée dans des histoires sans but, ni fin. Beaucoup gâtée, ne glandant rien, cherchant à faire les pires conneries pour m'amuser j'étais une cible potentiel d'anacoeur(s) sans foi ni loi qui eux même s'ennuyaient dans leur coin.

J'ai passé des mois à écrire des mél et perdre mes journées en diatribes inutiles.

Bilan des courses: une très grande claque !

Je présume qu'il m'a fallu cela pour évidemment me rendre compte que je vivait dans un fichu brouillard ......j'ai donnée et rendu des coups et vis et versa pour celui qui à traversé cette vie. Mes hésitations ont été providentielles.

Telle Turandot un beau matin j'ai découvert qui était ma vrai passion sous mon immense orgueil. Calaf n'était pas si loin que ça.

Une fois débarrassée du Troll, j'ai fait du ménage, un immense ménage.
Avec le recul, il fallait en passer par là pour comprendre sur qui je devais compter. L'avantage est que je n'ai plus de compte à rendre, ouf.

Il ne me reste plus que le boulet boulot ce cette époque, puisque mes errances chronologiques perdurent et que mes n+1 savent me le rappeler à chaque bilan annuel (je trimbale 2007/2008/2009/2010 années pendant lesquelles je n'ai globalement rien foutu) je n'arrive pas à m'en débarasser quand bien même je me suis impliquée.

(En même temps les managers ne sont absolument pas formés pour détecter le malaise et le mal être dans leurs équipes)

Bref.

Le jour où j'ai voulu faire quelque chose, et bien, j'ai été foutue sur les dossiers merdiques, juste retour des choses. Normal.
Si j'avais su je n'aurai pas joué à la conne, j'y trouve quand même un avantage significatif, personne ne s'occupe de moi donc je bulle.

Mais, j'en ai marre.

To be continued..........

Commentaires

B4rny a dit…
Il n'y a pas de comparaison à faire. Chaque vie est finalement si différente de l'autre. Je revois mon parcours professionnel d'un oeil étrange depuis que je suis passé de l'autre côté de la barrière.
Cette incapacité à percevoir de mal-être des employés (j'aime penser plutôt: collaborateur)est une constante.
J'ose penser que je porte une attention particulière à mes propres collaborateurs, tout en étant conscient qu'il s'agit d'un échange et qu'on ne peut pas tout deviner. Enfin bref, je dois m'égarer.

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