So what








Le diffuseur d'images me casse les pieds depuis plusieurs jours. Il ne veut pas importer mes images et le portable ne capte pas internouille là où je suis. La dèche.

Une chance dirai-je, je n'aurai pas à me connecter dans la journée pour me fourvoyer et continuer à ne rien faire.....ou trouver toutes les excuses possibles pour ne rien faire.

Procrastiner le traitement des dossiers, un véritable sport hebdomadaire.

Pourtant, je me tue à essayer de construire ce côté "perfect" qui ne me sied pas. Je ne suis pas parfaite, si du moins l'ai je été un jour, dans une autre vie.

Je passerai bien une journée de geekette avec comme seul but de prendre quelques niveaux dans un monde parallèle pendant que les autres prennent des journées de congés pour faire les soldes.

Je délaisse le côté commercial. Ceci dit, j'ai vu des choses assez horribles.

Les gens me détestent souvent pour cela mais je m'en tape, quant à mon côté ado attardée qui peux manger deux tablettes de chocolat par jour sans prendre un gramme, ça me permet de voir qui sont les gens encore capables de me côtoyer sans me fustiger du regard lorsque j'avale autant de calories.

Avec la clope. C'est pire qu'avaler une pilule de troisième génération....c'est l'embolie sucrée assurée avant mes vieux jours.

Encore plus, si l'on me renvoit à la gueule mon passé sulfureux .....merci Adèle pour ces précieuse paroles, disons que j'ai eu des relations sociales. Suis je bonne pour la crise cardiaque ?  (car avoir un amant c'est très stressant )

Contrairement, à elle, j'oserai dire que l'on s'en fout au final, et je m'octroie le droit de devenir très méchante.
J'étais assez jeune pour finalement avoir évité de devenir une neurasthénique, cardiaque, en pleine période de jeunisme.

Moi méchante ?
Avec le recul j'ai échappé au pire. (mais j'ai ma propre part de responsabilité)
Ensuite il vaut mieux fustiger et analyser par sois même que d'aller chez le psy, il n'en reste que quelques traces avec lesquelles je joue.

Le passé travaille de temps en temps.

Pourquoi?

J'aime me conforter dans le fait que j'ai pris la bonne route même si je rame certains jours, écrire justifie l'énergie que je mets chaque jour dans la construction de la vie et me conforte dans les choix futurs.

La fait d'avoir été pas mal malmenée (et d'avoir malmené aussi hein, normal) m'a permis de comprendre qu'il fallait être claire, nette et précise et non pas louvoyer pour gagner du temps.

Avoir déconné à 30 ans plutôt que 50 ans m'a permis d'éviter une crise bien plus grave.

Cela ne fait pas de moi un ange de moralité, mais je n'ai absolument plus envie de regarder ailleurs (et c'est forcément un gage de tranquillité) ni de cacher quoique ce soit et ça je le savoure chaque jour qui passe.

Certes, j'ai des moments d'ennui, car ce n'est pas évident professionnellement, mais je les mets à profit pour d'autres choses. (écrire de choses sensées par exemple)

J'ai appris aussi à ne pas juger, ou critiquer parce que c'est facile d'être méchant face aux dérapages des uns et des autres.
Je sais aussi, (et j'en suis sure) qu'aucun retour en arrière ne sera possible, et qui plus est aucune parole de plus ne serai dite ou transmise.
Cela ne regarde plus personne mais seulement moi et mon autre.

J'ai fini.





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