Gone with the wind

Il faudrait plus que quelques lignes pour exposer en détail ce sur quoi je réfléchis ou ce qui me mine ou me réjouis.
Je suis éminemment heureuse de ne pas avoir la vie de Madame Tout le monde, parce que mon emploi du temps change du tout au tout d'une minute à l'autre, il n'y a pas de routine ou de chose programmée des semaines à l'avance. Je me rends compte que le temps passe une fois qu'il est passé. Je ne suis donc pas faite pour porter un agenda dans mon sac, ni avoir des activités hebdomadaires avec des gens routiniers ou faire une activité provinciale pendant 10 ans.

Il y a encore des points noirs, des moments de doutes, parfois des coups de poings dans les murs mais c'est normal.............puisque je ne suis pas patiente (là encore un gros défaut).
Il ne faut pas se leurrer rien ne vient sans rien.
Il y a des jours où il faut une force de fou pour endurer certaines choses qui ne sont absolument pas plaisantes. Je ne peux pas être sur tous les fronts à la fois.

Comme je le dis souvent, il me faut du temps pour réfléchir, pour analyser, prendre du recul au point d'exaspérer mes interlocuteurs car ce qui passe pour un embourbement, n'est en réalité que du temps que je m'accorde.

Je suis comme les chats, je ne sais pas à quel moment je vais sortir dehors quand on va m'ouvrir la fenêtre.

C'est vrai j'ai un peu tendance à "laisser venir" . (Une fois, ce tâtonnement fut synonyme de roussi)

Parfois, ça ne répond pas à mes questions, parfois ça relève de l'instinct de survie.

Il n'y a que les cons que ça exaspère....en définitive.
Mon handicape a fait de moi quelqu'un d'heureux.

Enfin, je n'oublie pas de cohabiter avec mes divers neurones.

Notamment le neurones anarchiste qui me tane de ne jamais faire comme tout le monde.

Le neurone parental qui me demande de me plier aux règles de la sacro sainte société.
Le neurone adolescente atardée qui n'aime pas la loi.
Le neurone de la femme qui se dit que merde quoi zut.................