The others and me









Je lis un message de voeux et je ne peux m'empêcher de dire "pauvre con" intérieurement. L'année dernière je n'ai pas pu poursuivre mes projets puisque j'ai été accaparée par la succession.

Désormais, je me considère comme bien trop jeune pour échafauder des plans de retraite, voir commencer les randos pédestres gastronomiques pour préserver ma santé et pas assez vieille pour commencer les voyages en couple au prix exorbitants pour revenir bronzé avec l'impression d'avoir vu le plus beau coucher de soleil de la terre que je publierai sur mon réseau social.

Il s'agit d'autre chose ........

D'un ailleurs.

De toute façon, mon avenir professionnel est clos et m'enfoncer de nouveau dans la routine hivernale en engueulant tout le monde pour gagner cinq minutes de temps de pointage m'exaspère.
La tronche enfarinée de mes collègues et la vie provinciale bien réglée de mes proches ne me convient pas du tout.

Je travaille mon autre branche de l'alternative depuis des mois.

En ce début d'année hormis le fait qu'il va falloir que je me pousse les fesses pour remonter à cheval et profiter de cette passion qui me manque tous les jours. Je n'ai d'autre projet que de me bouter hors de mon environement quotidien, c'est ce qui me motive tous les matin.

Je crois surtout que pour apprendre la vie il faut savoir aussi se déraciner pour voir plus loin que le bout de son nez.



Commentaires

B4rny a dit…
A un moment de ma vie professionnelle, je ressentais quelque chose de comme cela (compare-je?)
Je ne voyais rien de plus qu'un changement. Mais comment, avec quel courage?
Le fait d'avoir trouvé un collègue pour changer de vie m'a été indispensable. Et je m'interroge aujourd'hui sur ce qu'aurait été ma décision sans ce duo sur le projet.
Kalinda_Sharma a dit…
Si je devais tout expliquer / raconter un commentaire ne suffirait pas.

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