Battlestar Galactica - saison 2- plage 13 Roslin et Adama









Une chose avant tout, je n'ai jamais aimé faire l'amour sur un capot de voiture, c'est un plaisir violent sans intérêt hormis celui de se salir les fesses. Je préfère fermer la porte de la voiture et continuer mon chemin sur une mélodie qui n'appartient qu'à moi même.

Parce que là, ça commence à être long.

Et, plus les jours se rapprochent, le temps disponible se réduit à échanger des choses futiles, ou organisationnelles.
Il y des choses que je finis par partager qu'avec moi même, il y a des mots qui finissent par manquer ou des bouts de soirées qui s'étiolent sans pouvoir avoir le répondant nécessaire.

Je vis au rythme des petits contretemps qui m'inquiètent ou des solutions qui s'ouvrent à moi pour dégager quelques situations qui me semblaient bloquées.

Je finis par trouver les bons moments pour écrire au lieu de le faire pendant la débâcle de la journée.

Personne ne semble s’inquiéter de  cet état de fait, comme si finalement ce type de sujet restait en suspend. La porte du sanctuaire ne s'est ouverte le soir que pour certains rares courageux, je n'ai fait que renforcer mon côté solitaire et indépendant, habituée à naviguer au feeling que ce soit par temps calme que par tempête.

Pourtant j'ai eu de très gros passages à vide où je ne savais pas vraiment où j'allais, saoule même sans boire, ivre de fatigue.

En même je comprends qu'il y ai eu de la distance parce qu'il n'y avait de la place que pour moi même face à moi même. Un ami aurait encore plus le regret de voir les jours s'égrener jusqu'au départ et n'aurai pas pu combler une absence éphémère.

J'en suis au point de ne plus vouloir vraiment partager mes impressions, mais en même j'ai besoin de sentir que les sentiments n'ont pas été mis de côtés. J'ai aussi envie de continuer à apprécier une ou deux personnes sauf que j'ai l'impression que ça bloque.

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