There is no other time - Klaxons

Bon, parlons vrai, parlons ......de la distance. C'est long, très long. Et comme à une époque j'ai un peu trop utilisé le courriel et les sms, j'en ai tellement bouffé que je suis devenue une paralysée du message, une handicapée du courriel, je suis en panne de mots d'amour.

Comme si j'avais puisé mon quotas en cinq années. Si je pouvais laver ces années à m'époumoner face un mur et mettre mon compteur à zéro, je le ferai sans hésiter.

Pourtant, j'ai tout effacé pour ne pas puiser mon inspiration dans des phrases toutes faites. Ou, tout simplement les relire et me rendre compte à quel point j'étais bête de penser changer quelqu'un.

J'en suis arrivée aussi à la conclusion que les mots qui ne servent à rien, ce sont en réalité les actes qui sont les plus importants.

Et c'est toujours dans le décalage que je m'aperçois qu'il me manque, trop tard, il fait nuit, mince il fait jour.

Parce que mine de rien, même les probabilités sont contre moi, comme dans les films, il y a quelques jours  le passé est venu exploser en mille images, saleté de virage planqué par les herbes.

Vraiment, vivement que la parenthèse se ferme définitivement.