Sting - Stolen car







Comme ici ou ailleurs, il y a des pans de moi qui sont ......invariables comme celui de manger un peu n'importe quoi à n'importe quel moment, ou celui de ne jamais faire de vrai repas.
Ici un peu plus qu'ailleurs parce que le rythme est un peu plus soutenu.
Il y a cette invariabilité qui est de passer du temps devant un écran à égrener les séries ou écouter de la musique pourrie.
Il y a ces petits bouts de lui qui perdurent quand bien même ma mémoire me ferait défaut, mais on finit par oublier parce que c'est comme ça lorsque l'on choisit de faire une croix sur tout ce qui pourrait être du domaine de Freddy et ses cauchemars. A moins que je sois enfin guérie de mon syndrome se Stockholm, comme si le lien était enfin coupé avec mon bourreau.
Il y a ces gens qui m'écrivent que la plaisanterie a bien assez durée qu'il serait temps de rentrer, que les blaguent les meilleures ont une fin ........bah non ce n'est pas une blague !
Je me souviens des jours d'automne, les feuilles qui tombe de la lumière si particulière de fin d'été quand j'étais postée sur les marches de la maison au fond des bois.....à pleurer toutes les larmes de mon corps, quatre ans après cette rupture brutale, la seule fois ou je n'aurai pas fait demi-tour.
Là non plus pas de volte face, juste un choix clairement assumé, qu'en penserait mamie qui est au ciel?
Souvent, j'y pense, à ces gens qui m'ont fait pas mal de mal, à ces gens qui derrière mon dos ont fait siffler mes oreilles. J'espère simplement que la maison tient encoure debout et que la lumière de la cuisine passe à travers les fenêtres que les vieux bahuts craquent lorsque l'on ouvre les portes.
On laisse toujours des bouts d'âmes de sois dans ce genre d'endroit, parce c'est là que tout a commencé.


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