Sometimes







(My bloody valentine)
Les mots suivants me viennent en tête: abstraction par le vide, sensation de vide, preuve par le vide.........
Comment expliquer afin de ne pas me noyer dans ma nébulosité légendaire ?
J'aime le vide car le vide absorbe le reste.......le vide de la nature capable d'un seul coup de planter mon corps au milieu de nulle part et de me laisser là sans penser à rien.
C'est un peu comme la mort, parce que je pense que les gens qui meurent sont absorbés par le rien et ne deviennent rien et pourtant j'aimerai tant qu'ils se réincarnent et réapparaissent comme si de rien n'était mais à force d'y être confronté je ne crois pas aux hypothèses de mes potes hindous. 
Alors le rien?
C'est le désert dans son état brut, c'est un levé de soleil le matin sur la route, ce sont des heures au pas cadencé d'un cheval, c'est le silence, et la violence d'une rencontre avec la nature un matin d'hiver alors que l'on se pèle la haut sur la selle, c'est le sable chaud qui colle.
Alors je plane façon fumeuse de shit.
C'est aussi parfois spirituel alors que je ne crois pas.
La violence de cette rencontre quotidienne avec ce qui n'a jamais bougé d'un iota face à mon univers technologique c'est ce qui absorbe les soucis quotidiens......la nature comme une éponge, qui me pousse à faire la part des choses à enfin minimiser ce qui ne fut qu'une parenthèse enfin........La grandiloquence des paysages qui donne ce recul nécessaire dans la vie.
C'est bon d'arrêter le temps quotidiennement, et d'y percevoir les choses importantes, le rien efface le trop plein, le rien que je respire à plein poumons pour être sure de ma décision.
Je suis fière de ce que j'ai fait et désormais fière de ce que je vais faire.
Le vide pour savoir qui l'on aime et qui l'on doit ignorer. 

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