Talking about us

Les lentes couleurs de l'automne pointent leur nez. Le soir lorsque le soleil baisse lentement je reconnais cette lumière si particulière ni chaude ni froide qui marque le début de soirées enroulée sous une chaude couverture.
Je savoure.
Enfin après le passage dans la machine à émotions, j'ai l'impression de voir le bout de ce que j'appelle le tunnel de la vie.

Je suis encore en mode "survie" parce qu'il faut compter chaque euro, se battre face à des gens qui n'ont aucun scrupule que celui de "m'entuber" parce qu'ils considèrent que je suis peut être riche.
J'ai poussé loin chaque réflexion, j'ai analysé chaque décision, lutté contre un grand nombre de préjugés, envoyé chié les gens qui semblaient me donner de belles leçons.

Quant à ceux qui oseraient encore me critiquer derrière mon dos ou étaler leur méchanceté gratuite je leur montre mes fesses demain matin.

J'ai eu aussi de la chance.

Parce que, j'ai trouvé un matin quelqu'un qui m'aime, quelqu'un qui a force de me dire que je n'étais pas seule me pousse tous les jours à prendre mon courage à deux mains.

Son énergie et son optimisme me conduisent à finir chaque journée même si parfois lesdites journées sont un véritable marathon.

Les gens ont forcément un tas d'avis sur tout le monde, sur ma façon de vivre, mon incompétence ou mon chemin. Je trouve cela facile de donner des leçons, je leur cède volontiers ma place ........ils ne tiendraient pas une semaine.

J'ai fait un nombre incalculable de choses seule, dans l'ombre, parce que c'est tellement facile de tourner le dos à quelqu'un que l'on peur lyncher à loisir en public ou le samedi soir entre copains.

C'est tellement facile de trahir, de tourner le dos et de regarder quelqu'un se noyer.

Il reste encore pas mal de chantiers en cours. Je me suis posée beaucoup de questions. J'ai mis mes mains dans cette flaque de cambouis .....j'ai disparu de la circulation, j'ai fait de ma solitude intérieure une force indestructible. Il est désormais impossible de me retrouver.
Je vis ma vie .