That's it

A force de fermer des parenthèse, j'ai bel et bien fini par verrouiller ma vie à travers ces lignes. Normal, je ne peux donner ma confiance qu'à des gens capables de me regarder au fond des yeux qui me disent "je t'aime" sans me mentir. Les gens intéressés n'ont pas eu besoin de me détester, ils l'ont fait tous seuls, les abrutis qui ne pouvaient pas comprendre se sont enfuis dès qu'il ont senti la fumée de la maison qui brûlait.

Je ne blâme personne. J'ai pu à force me rendre compte que seule comptait ma bulle. Je peux désormais me permettre d'ignorer en public les hypocrites qui essayent de venir me toucher l'épaule ou m'embrasser en signe de paix. Je suis assez indépendante pour envoyer chier les relations d'hier qui tourne autour de ma vie pour éventuellement connaître les détails d'aujourd'hui. Je n'ai plus envie de partager, car les réflexions des autres derrière mon dos ont eu raison de pseudo amitiés.

De cette parenthèse antérieure, il ne reste plus un numéro de téléphone. J'ai balancé tous les messages écrits, échangés.
On m'avait prévenu qu'avec le temps tout cela deviendrait dérisoire, un bout de vie sans importance dans l'océan des souvenirs.

D'autres choses prennent la place de ces moments futiles, le vrai amour, les vraies moments qui se construisent avec les mois qui passent. Je n'ai plus de temps à accorder au passé, il est quotidiennement remplacé par ma vie d'aujourd'hui.

L'amour se passe à la machine c'est ce qui le rend plus fort, plus vrai. Seul un homme vrai capable de dialogue et de compréhension a su finalement tirer le meilleur de moi même sans chercher à me détruire. C'est faux de dire que l'on ne reconstruit pas sur des cendres.

J'ai changé ma façon de penser, peut être parce que je ne suis plus influencée, même si je n'ai plus vraiment d'amis au sens large du terme. C'est vrai, je suis à la maison, beaucoup, c'est provisoire. Rares sont les gens qui viennent boire un café avec moi quand je bosse.
Bref...............mon objectif est d'être le plus égoïste possible de continuer à partager ma vie avec celui que j'aime.

A bon entendeur.