Walking dead


Aujourd'hui je n'ai pas perdu ma légendaire verve parce que je suis encore capable de gueuler quand j'en ai marre de me faire marcher sur les pieds. Je gueule parce que je ne supporte pas que l'on me prenne pour une conne.

Gueuler ce n'est pas seulement hausser le ton, c'est prouver que même en position d'infériorité j'ai encore des armes pour me battre.

Même à petit niveau, la société n'est pas indulgente avec les femmes, parce qu'il impossible sur le papier de tout concilier selon certains sauf lorsque l'on a une enclume au dessus de la tête.

C'est juste une enclume entourée d'un halo de bonheur.........et ça doit se voir. Ce quotidien, ces actes, mes décisions, ce bonheur sont tous liés aux gens désormais absents de ma vie. L'absent est partout où il a laissé une trace qui nous implique.

Finalement, je gère des bouts et des détails laissés par des absents.

Or, l'absence c'est le problème des survivants, mais des détails de la vie quotidienne, des actes et des objets il perdure comme une présence de l'absent qu'il faut en permanence apprivoiser. J'avoue qu'il est toujours troublant de sentir sa présence même dans les actes anodins.

Comme s'il nous regardait, nous jugeait. C'est parfois difficile de se sentir observer même si ce n'est pas vrai.
 
Et comme une coïncidence, Canal diffuse à partir de ce soir une nouvelle série : les revenants. Une belle série troublante et intimiste.  La musique est de Mogwai et elle sied bien à l'ambiance.

Encore une fois, les choses se mêlent et s’entremêlent comme deux corps qui se rapprochent et qui s'aiment encore et encore.

Merci. 

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