On Madisson road










Il y a des lundis matin qui ne ressemblent à aucun autre lundi. Réveil en retard, envie de sensualité, d'amour et de frivolité dans ce monde sans pitié pour les gens fatigués.

Fatiguée non pas physiquement, mais dans le fond de la tête, je sens comme un cumul de frustrations, d'envies .........une quotidienneté qui l'emporte........gonfflante au possible et qui ne laisse que peu de temps d'intimité.

Mais, j'ai la chance désormais d'occuper une place où l'on me fout la paix, ce qui me procure une indépendance très confortable puisque personne ne vérifie ce que je fais et qui me permet d'avoir une liberté de ton que je n'ai jamais eu auparavant.

Cette quotidienneté est toujours accompagnée de cet amour moribond qui se comporte comme ses gens dont il ne reste plus que le coeur et dont le cerveau est cuit.
Amour dont je n'arrive pas à débrancher la machine et qui pourrit mes repères .........

Comme il est dur de tourner cette page, je pourrai me taire pour justement rester silencieuse, sauf que j'ai toujours eu cette politique d'avouer quand quelque chose ne va pas, ou me gène.

Là ça me gène.

Cela paraît facile de dire non au mec d'à côté mais quant il est dans le même wagon c'est beaucoup plus difficile. Sans faire de subtiles comparaisons, je me demande ce qui m'a pris ce jour là, le jour où j'ai changé de wagon.

Parce que cette survivance m'empêche, de me libérer totalement pour la page suivante, celle qui me correspond le plus, et parce que deux ans quand même ça commence à dater.

Il manque le fait de ne pas avoir tout mis sur la table honnêtement, à deux, et de s'expliquer comme je l'ai fait ensute avec ma propre vie.

C'est trop tard.

Je suis prête et motivée pour tout mettre en oeuvre pour y mettre fin définitivement, c'est juste une question de mois et de timing.

Ma patience est mise à rude épreuve et pas seulement avec les évènements de ces derniers temps.

Un jour, je pourrai écrire que tout cela n'était que de la rigolade. Déjà, il ne reste plus beaucoup de jours avant mon départ que je vis comme une libération. Je me demande si je ne vais pas organiser une fête et danser sur la table de mon bureau.

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