Human love
















Il y a ces phases définitives où l’on s’aperçoit que définitivement sa place n’est plus là où elle doit être. Rien ne correspond à ses propres aspirations il manque l’essentiel, ce qui créé la vraie motivation.


Je me souviens avoir ressenti cela lorsque je me suis rendue compte qu’insister auprès de l’homme que j’aimais ne servirait à rien sauf à me contenter d’une manière éphémère en acceptant de rares moments plus douloureux qu’autre chose.

J’apprivoise tous les jours en estimant que l’équilibre quotidien est le fruit d’un véritable miracle.

L’amour est un moteur qui fait justement des miracles, parce que si la situation laissée il y a deux ans avait évolué de façon logique et inéluctable je serai seule aujourd’hui et sans personne. Il faut savoir être réaliste.

Les choses n’ont pas été aussi simples surtout dans mon esprit. Et si je passe mon temps à décrire avec de longues phrases fleuves c’est que je n’ai pas encore tout compris.

Les faits ont devancés mes réflexions, tout s’est déroulé tellement rapidement que je n’ai pas eu le temps de m’appesantir ou de réfléchir.

Vivre à 100 à l’heure…….

La vie s’est acharnée pour que je recolle tous les morceaux éparpillés aux quatre coins de mon quotidien, les épreuves loin d’être des plus faciles nous ont obligé à réfléchir à prendre des décisions en commun.

Qui plus est affronter les cons demande vraiment d’être plus que solidaire sur le papier.

J’ai appris à me justifier, éviter les arnaques, parfois je n’ose plus dire ce que pense.

Il reste l’ombre de celui qui a partagé ma vie pendant 5 ans, il y a quelque chose qui est resté figé dans le temps. Je n’ai pas vraiment d’avis parce que j’ai beaucoup de responsabilités je ne ramène donc pas ma fraise même si je me bats avec des sentiments tenaces.

Son rôle est plus important que je ne le laisse paraître car ce qu’il a laissé derrière lui n’a plus d’importance. En refermant le livre d’histoire, l’histoire s’est définitivement achevée, le silence et l’oubli ont fait place a ce que nous avions en commun. Oué, dans la vie, il n’y a pas que l’attirance physique.

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