Anonymous

J'écris souvent au fil de l'eau sans brouillon, sans au préalable avoir pensé à un sujet précis. Je sais que cinq minutes d'écriture valent mieux que de se confier à quelqu'un qui irait répéter et encore répéter ou déformer mes propos.
Il y a quelques années j'ai expérimenté les arcanes de l'indécision, du mensonge et de la situation qui consiste à gagner du temps pour laisser la situation s'embourber pour aboutir à la conclusion suivante "c'est pas moi, c'est l'autre"........
Finalement, les histoires que l'on ne sent pas dès le départ ce n'est pas la peine de les trainer pendant des siècles histoire de voir ce qu'elle valent.
L'usure et l'attente c'est forcément mauvais et pas vraiment compatible avec une hypothétique vie à deux.
Maintenant, je sais que si c'était à refaire, je ne le referai pas.

J'ai eu beaucoup de chance parce que j'ai pu reconstruire une vie digne de ce nom après des mois et des mois de dérive et d'enlisement dans une relation qui n'était guidée par aucun projet concret.

J'ai été très con.

J'ai tellement souffert que j'ai mis un point d'honneur à détruire morceau par morceau, les uns après les autres les détails et autres élements qui avaient constitués cette relation. J'ai jetté tous ce qui pouvait me rappeler de près ou de loin des détails, des images, des sons ou des dialogues ........

J'ai blindé des portes, j'y ai mis les moyens juridiques.

Ma dureté est proportionnelle aux blessures ....elle est personnellement justifiée.

A une époque, je me disais qu'un jour je serai de nouveau capable d'écrire mon journal en ligne sans avoir peur des lendemains, parce que je suis désormais inataignable. Il ne peut plus me toucher d'une manière ou d'une autre, plus jamais.

Il est un fantôme que je combat par l'amour que je partage avec mon entourage tous les jours.
Et cet amour j'espère qu'il pourra perdurer encore et encore.