Be quiet










Au début, j'ai franchement eu l'impression que l'on se foutait de moi. En même temps j'avais choisi cette option je ne pouvais plus me départir .
Les semaines passant, j'ai vu mon emploi du temps personnel se surcharger, et comme par enchantement j'ai fini par comprendre que finalement c'était ce qui était le moins contraignant et ce qui dégageait le plus de temps pour boucler papiers, dossiers ......et autres contentieux personnels avec les escrocs du quotidien.
J'accepte finalement mon sort avec philosophie et j'ai une paix royale. J'ai tout de même des gros moments de vide. J'ai eu le temps de nettoyer mon disque dur d'une partie de mes archives scripturales (11 ans de blog laissent des traces, 11 ans de messagerie et sa cohorte d'échanges tous plus cons les uns que les autres....j'en passe). Il ne fait aucun doute que ce ménage m'a fait du bien après avoir avoir vidé fringues, bouquins, babioles ...j'ai bel et bien fait le deuil de mon passé. Je replonge enfin dans l'anonymat, celui qui me manquait tant pour dorénavant faire ce que je veux quand je veux.
La logique suit son cours, évènements de la vie après évènements de la vie. C'est forcément dur de reprendre son destin à zéro, c'est humiliant de devoir raser les murs, c'est dégradant d'éviter les regards appuyés bourré de haines et de repproches des gens bien pensant qui croient savoir tout sur vous. Bande de cons !
J'aspire de nouveau à écrire en toute liberté sans passer par mes phrases poupées russes.
Un jour viendra où je pourrai enfin publier de vrai textes sans m'arrêter volontairement pour préserver cette sphère que je me tiens à conserver.
Je me fis à ma phrase préférée du moment : c'est dans la merde que l'on perçoit le véritable amour et les véritable mots qui nous unissent.......c'est là que l'on voit ceux qui sont là.
Je suis hyper crevée, je hais cette saison humide pourrie avec cette sensation d'avoir les pieds dans l'eau. Il paraitrait même que Noel se profile, je l'aurai presque oublié.
Je n'ai même pas le temps de manger certains jours, je prends ce qui passe au vol, je rêve parfois d'un repas assise plus de cinq minutes à table où enfin l'on me servirait.
J'ai les mains pleines de crevasses à force de les mettre dans l'eau.
Quoi de plus ? je sais !

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