Life as a mum







Encore un constat de fin d'année, pas de mois qui passe sans le petit grain qui fait pâtiner le rouage de la routine.

Comme si la fatigue, normale, de l'hiver ne suffisait pas. En plus, du boulot qui fait "chier", en plus des microbes qui s'accrochent comme la misère au monde.

Je pensais avoir laissé de côté l'hôpital, les urgences, les sutures, les interventions...et bien non. Il faut aussi se coltiner les médecins un brin pas psychologues du tout. On a beau avoir l'habitude des mots et des discours, j'aime être rassurée en la matière et un médecin qui ne me rassure pas je lui dis tout de suite.

J'ai pourtant mis beaucoup, beaucoup d'eau dans mon vin. J'ai dû encaisser en un an, le médecin qui assène les pires vérités sans prendre son code de déontologie, celui qui vous annonce que vous allez avoir besoin d'un chien d'aveugle, les services de réanimation pour végétatifs, les couloirs d'hôpitaux glauques, les urgences........et il ne fallait pas terminer l'année comme elle avait commencée avec le médecin qui ne comprend pas que vous n'ayez pas compris la théorie du consentement éclairé avec les multiples risques encourus.

Pourquoi avoir fait autant d'études ?

Je mets bien chaque chose à son niveau de gravité, sauf que j'aime quand mon inquiètude est à son niveau minimum.
S'il faut filer un tube de lexomil aux parents pour que tout se passe bien avant la fin du monde, mon coeur ne va tenir le choc.

Cette année, je peux mettre une compétence de plus dans mon arbre de vie. Arbre autout duquel je ne danse par le vaudou loin de là.

Je continue à en prendre plein la tronche, j'ai hâte de pouvoir souffler un peu et de fermer la porte pour une trève bien méritée.



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