Here we are









Je profite des derniers instants alors que la météo nous joue cette année des tours, ce n'est pas plus mal. En même temps je dépatouille et liste au fur et à mesure ce qui me reste à faire.
Il m'arrive de m'arrêter et de respirer l'air du dehors pour se souvenir du soleil bas qui traverse la cour.

Il a refait son apparition, mon amant qui se balade dans mes cauchemars. A chaque fois, j'espère que ce sera la dernière fois, j’efface matutinalement les stigmates de son visage. Je ressens parfois des soubresauts de tristesse lorsque me reviennent nos dernières "non conversations" . Ce matin j'ai fini pas effacer des messages vieux de quatre ans, je ne veux plus jamais entre parler de lui.

Comme nous nous sommes quittés, nous nous ignorons alors qu'il suffirait qu'il regarde par sa fenêtre.

La place du roi de cœur est prise exactement de la manière dont je l'avait imaginé.

Parce les mots créent des besoins parfois une complicité éclate, entrelacs d'échanges décousus, je suis ivre de phrases, j'aime lire les interlignes deviner au fur et à mesure de mes lectures le sens caché d'une formule.

Ad vitam eternam.


Commentaires

Articles les plus consultés