On of these night










Je rêve d'un bain, d'un bouquin et de la Traviata dans mes oreilles. Au lieu de ça, je suis sale de la tête aux pieds, je suis en train d'écrire avec mes vieilles lunettes et d'écouter ce qui passe sur mon lecteur pour me donner du courage.

Il ne sera nullement question de bain ce soir, je vais dès que la fatigue aura pris le pas sur le reste me coucher en jetant dans ce qui fait office de panier à linge sale mes fripes qui puent sans chercher la moindre chemise dans les étagères que je ne peux plus distinguer dans le noir dans cette chambre qui ressemble à un squatte.

Je vais attendre en jouant pour mettre un peu de bruit dans le fond de mes oreilles.

Demain est un autre jour, ce qui ne nous tue pas ....(compléter les blancs)......la formule habituelle.

Plusieurs jours de de vide intense, une présence sous forme d'absence, j'ai un peu de mal à comprendre ce qui se passe. 

Il me manque.

Sur moi pèse désormais ce qui nous fait vivre, j'ai pourtant essayé de tirer le temps mais c'est quasiment impossible. L'équilibre est devenu un tantinet instable mais il reste cette flamme de la motivation, je sais qu'on peut le faire et que ce n'est que partie remise.





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